Questionnaire |
Jésus Seul Chemin : [Sommaire]
Les questions sont celles que je me suis tant de fois posées en tant que fidèle de l'église Catholique ;
Les réponses sont celles que m'ont livrées les écritures après ma conversion...
L'église Catholique, 30 ans après le Concile Vatican II, semble traverser une période d'incertitudes. Pénuries de prêtres, opinions contradictoires provenant de théologiens "libéraux" et "modernistes" d'un côté, ou de partisans du maintien d'un certain traditionalisme d'un autre côté, remises en question du système, autant de questions auxquelles chacun semble vouloir donner sa propre réponse. Que peut-on faire pour sortir de cette situation ?
Il faut d'abord rendre à l'église son véritable Chef : Jésus-Christ. Dieu a donné Jésus pour chef suprême à l'église (Ephésiens 1.22). Cela paraît une évidence en soi et semble en avoir toujours été une, mais l'histoire de l'église nous prouve le contraire. Il suffit aussi de lire le "Catéchisme de l'église Catholique" (édition 1992, article n°95) pour constater que celle-ci reconnaît toujours actuellement trois sources d'autorité : "la Sainte Tradition, la Sainte écriture et le Magistère". On voit ici l'autorité pure de la Parole de Dieu bien encadrée par celle des hommes. Certes la Tradition et le Magistère sont censés être marqués par le sceau du Saint-Esprit. Mais de cette autorité humaine sont sortis des dogmes, doctrines, liturgies, rites et traditions diverses qui ont progressivement conduit à des ajouts et à des modifications de la Parole divine. Il faut donc que les responsables de l'église Catholique fassent preuve d'humilité et d'obéissance afin de rétablir, dans la pratique, la seule autorité de la Parole de Dieu. Alors, nous laisserons Jésus bâtir son église, comme cela se passait du temps des "Actes des Apôtres" (2.47) :
"Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'église ceux qui étaient sauvés".
Sacrements, cultes des Saints et de la Vierge, nombreux dogmes, liturgies et traditions nous viennent du passé. Ces ajouts à l'enseignement du Nouveau Testament se sont imposés en leur temps dans des contextes donnés. Il semble difficile actuellement de remettre tout cela en question et d'essayer de faire revivre l'église Catholique comme au temps des premiers apôtres. Peut-on balayer d'un seul coup ce précieux héritage qui constitue nos racines chrétiennes ?
Il faut se souvenir de la réaction de Jésus face aux pharisiens et aux scribes lorsque ceux-ci reprochent à ses disciples de ne pas respecter la tradition des anciens (Matthieu 15.6-9) :
"Vous annulez la Parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : ce peuple m'honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes".
À l'époque où Jésus parlait ainsi, environ 1400 ans s'étaient écoulés depuis la première Pâque et depuis qu'Israël avait reçu la Loi de Dieu par Moïse au Sinaï. C'est près de 2000 ans qui nous séparent actuellement de la Résurrection de Jésus et de la venue de l'Esprit Saint au jour de la Pentecôte à Jérusalem. Nous sommes donc dans une situation analogue aux Juifs contemporains de Jésus avec nos traditions qui sont aussi "des commandements d'hommes". Il nous faut vivre avec notre temps et repousser courageusement ces traditions, car les hommes en cette fin de XX° siècle ont besoin de recevoir un message clair venant de Dieu. Et ce message clair nous l'avons : c'est l'évangile pur, tel que les quatre évangélistes nous l'ont donné et tel que les autres écrits du Nouveau Testament nous l'annoncent. Ce n'est pas une illusion que de vouloir revenir à l'église des "Actes des Apôtres", c'est une nécessité et un devoir, car on ne peut annoncer Jésus et la Bonne Nouvelle que par la Parole même de Dieu, c'est-à-dire : la BIBLE.
On ne pourra jamais trouver une église composée de croyants possédant tous une grande maturité spirituelle. Cela est peut-être possible dans le cadre de petites communautés composées de chrétiens engagés, mais il restera toujours à gérer une église "populaire" comportant un grand nombre de chrétiens qui se contenteront d'une pratique religieuse plus ou moins régulière et ne recherchant pas spécialement une vie de prière et une maturité spirituelle. Doit-on condamner ou abandonner cette catégorie de chrétiens moins avancés ?
Réponse :
Il ne peut y avoir deux catégories de chrétiens : le croyant à part entière et le demi-croyant qui suit comme il le peut. Ces deux catégories de chrétiens n'existeraient pas si on avait conservé l'enseignement du Nouveau Testament donné par l'apôtre Pierre à ceux qui l'écoutaient le jour de la Pentecôte, et qui lui demandaient ce qu'il fallait faire pour devenir enfants de Dieu :
"Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes des Apôtres, 2.38).
Il est donc indispensable de supprimer le baptême des enfants de manière à ne laisser entrer dans l'église que des personnes qui comprennent le Salut en Jésus-Christ, et se font baptiser par décision volontaire. À charge de l'église de soutenir les nouveaux convertis dans leur progression spirituelle en s'appuyant sur l'enseignement de la Bible.
Le catéchisme de l'église Catholique (article 1212) explique que le baptême, la confirmation et l'eucharistie constituent les sacrements de l'initiation chrétienne. Peut-on remettre en question cette progression ? Cela est-il conforme à l'enseignement de Jésus ?
Réponse : On dit généralement que l'on "reçoit" un sacrement. Si l'on considère l'âge où le jeune chrétien accède à ces sacrements : nourrisson pour le baptême, environ 16 ans pour la confirmation et aux alentours de 10 ans pour l'eucharistie, on voit tout de suite que l'engagement personnel du jeune est insuffisant. Il y a donc pour l'église Catholique un danger : elle accorde trop facilement le "label" de chrétien à quiconque en fait la demande. À cela il faut ajouter que l'enseignement qui accompagne cette initiation est trop souvent sommaire. Ainsi l'église Catholique continue de produire des nouveaux chrétiens qui, une fois devenus adultes, s'étioleront progressivement dans leur foi, mais qui, dans beaucoup de cas, demanderont à leur tour le même type d'initiation pour leurs enfants. Cela fait des siècles que cela dure, il n'y a pas de raison qu'on s'arrête un jour ! Et pourtant les paroles de Jésus concernant l'entrée au Royaume de Dieu ne laissent pas supposer qu'il y ait tant de facilité pour entrer dans l'église et tant de négligence à marcher dans la foi :
"Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7.13-14).
Retour à la Bible, suppression des sacrements et des traditions dans l'église, tout cela rappelle Luther et la Réforme protestante. L'histoire a montré où cela a conduit l'église : querelles, divisions et finalement guerres de religions. Ne conviendrait-il pas mieux, à notre époque, de rechercher d'abord, par l'entente, l'unité de tous les chrétiens comme essaient de le faire, par exemple, les artisans de l'oecuménisme ?
Réponse :
L'histoire de Luther et de tous les chrétiens qui, bien longtemps avant lui, et après, ont tenté de ramener l'église à la Parole de Dieu, n'est effectivement pas nouvelle. L'Ancien Testament présente aussi des situations analogues où l'on peut constater que chaque fois que le Peuple de Dieu s'est écarté de sa Parole, il a connu lui aussi les querelles, les divisions, les guerres, allant même jusqu'à connaître l'humiliation dans la captivité à l'étranger (Babylone). Pourtant, c'est le désir de Dieu de voir ses enfants unis autour de lui dans la communion fraternelle, et il n'a cessé de lever au milieu de son peuple des hommes pour ramener les égarés à sa Parole, comme Jésus nous le rappelle en Matthieu 23.37 :
"Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !".
L'histoire du christianisme ne compte-t-elle pas aussi de ces prophètes que l'on a persécutés et que l'on a même brûlés vifs avec leur Bible ? Depuis le début du XX° siècle, on cherche loyalement à oublier toutes ces erreurs du passé et à demander pardon. C'est ainsi que catholiques, protestants et orthodoxes travaillent ensemble pour s'entendre sur leurs différentes doctrines, plutôt qu'à faire ressortir les points de divergence : c'est ce qu'on appelle l'œcuménisme et il y a déjà des réalisations concrètes (la Traduction œcuménique de la Bible, par exemple, qui est un texte commun aux catholiques, protestants et orthodoxes). Mais cela dispense-t-il les responsables de l'église Catholique de revenir aux exigences de l'enseignement de Jésus ? Certainement pas. Le Concile Vatican II a été une amorce de ce retour aux sources pures de l'évangile. Il semble qu'actuellement, cet élan s'est brisé et que l'église Catholique répugne à opérer une "purification" qui lui serait salutaire. Les avertissements de Jésus sont nombreux pour qui a le courage de relire l'évangile avec sincérité :
"Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux." (Matthieu 7.21).
En quoi consiste alors cette volonté de Dieu ? Comment la distinguer de celle des hommes ? Qui devons-nous écouter finalement, et que devons-nous faire pour être sûrs de nous rapprocher de Dieu et comment répondre à son attente ? Les chrétiens de l'église Catholique sont pourtant dans la majorité des cas des gens sincères, honnêtes et désireux de plaire à Dieu et de le servir.
Réponse :
La volonté de Dieu, c'est d'abord que tous soient sauvés :
"La volonté de mon Père (dit Jésus), c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour" (Jean 6.40).
Dieu, pour sauver les hommes, leur propose d'entrer dans son plan de Salut en Jésus. Et ce plan, Jésus l'a annoncé clairement aux hommes. Ainsi, il a dit à Nicodème (en Jean 3.3) :
"En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu".
Malheureusement, l'église Catholique a tout faussé en remplaçant cette nouvelle naissance par le sacrement du baptême. Trop de catholiques sont persuadés qu'ils sont réellement devenus enfants de Dieu parce qu'ils se sont conformés à un rite - avec, certes, beaucoup de sincérité ou de vérité dans la démarche - au lieu de passer par un acte volontaire et conscient de repentance (conversion) pour recevoir, en retour, par le sacrifice de Jésus, l'Amour de Dieu et la vie avec lui dans l'Esprit. C'est pour cela que le catholicisme est devenu une simple religion, comme tant d'autres, liant ses adhérents à des rites et à des hommes, au lieu de s'en remettre à l'action de l'Esprit Saint et à l'enseignement de Jésus. Aux premiers temps de l'église, l'apôtre Paul s'est exprimé ainsi (Romains 12.2) :
"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait".
Le catholique qui vit dans l'obéissance à son église fait-il la volonté de Dieu ? La sincérité du coeur peut-elle suffire ? Toute la Bible nous montre un Dieu infiniment bon, certes, mais aussi infiniment juste. La Justice de Dieu ne peut donc souffrir de compromis avec la justice des hommes. Or l'église Catholique a bel et bien substitué sa propre justice à celle du Dieu infiniment Saint et Parfait. Jésus nous demande donc de faire un choix : les ténèbres ou la lumière, l'erreur ou la vérité. On peut donc accepter l'évangile en bloc ou le rejeter, mais on ne peut pas mélanger l'enseignement des hommes avec la Parole de Dieu. Il ne peut y avoir de demi-chrétiens, nous dit Jésus :
"Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?" (Matthieu 5.13).
Tout cela semble compliquer et embrouiller l'enseignement pourtant clair et juste de l'église. Les catholiques fondent bien leur foi sur la mort de Jésus, sacrifice parfait pour le rachat de l'homme pécheur, la résurrection, notre assurance et notre espérance en la vie éternelle, et la vie avec l'Esprit Saint, don de Dieu pour éclairer les croyants durant leur séjour terrestre. Cela n'est-il pas le vrai christianisme et la vraie foi en Dieu ?
Réponse :
Certainement, c'est exactement ce qu'enseigne le Nouveau Testament. On pourrait même dire, en théorie, c'est juste. Mais Dieu ne nous demande pas d'adhérer intellectuellement à une théorie religieuse, à rester dans l'abstraction. Il nous demande de placer notre confiance dans son Fils Jésus-Christ et dans sa Parole, de lui confier toute notre vie, c'est-à-dire que nous soyons prêts à prendre sa Parole et ses promesses au mot et à nous engager vis-à-vis de lui. Ainsi, si nous sommes de vrais convertis, nous ne pouvons plus faire autrement, chacun à notre place, que de témoigner aux gens du monde notre joie de connaître Dieu, et de guider, à notre tour, d'autres hommes vers la croix de Jésus. Il n'y a pas d'autres preuves que nous marchons avec l'Esprit. Toute autre démarche religieuse : rites sacramentaux, liturgies, traditions, systèmes théologiques, vie dans le renoncement ou le célibat, dogmes, obéissance à une hiérarchie religieuse, œuvres de charité, etc... peuvent se pratiquer en dehors de la vie avec Dieu et n'est pas la preuve que nous faisons sa volonté. Il faut donc être vigilant et que chacun, dès lors, ait l'honnêteté de reconsidérer sa foi en se plaçant sous l'autorité des écritures et ce sera le commencement d'une merveilleuse aventure : celle du retour de l'enfant prodigue vers la maison de son Père (Luc 15.11-33). Et pour l'église Catholique le retour au Christianisme !
Laissons pour conclure le dernier mot à notre Sauveur :
"C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc" (Matthieu 7.24-25).
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