J�sus Seul Chemin 

 "Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauv�."

Jean 10.9


 


top Avant-propos

Ma premi�re rencontre v�ritable avec la Bible, Parole vivante de Dieu, remonte � Juillet 1986. C'�tait en Normandie ; une �glise �vang�lique ouvrait ses portes � tout public en affichant : "Exposition biblique, entr�e libre". J'entrai.

Ma d�couverte fut double. D'une part, je prenais brutalement conscience que la Bible est la seule Parole, parce que divine, sur laquelle peut s'appuyer un chr�tien ; d'autre part, avec l'existence des �glises �vang�liques fond�es sur cette seule Parole, je comprenais que l'�glise Catholique � laquelle j'appartenais n'avait pas, comme je le pensais, le monopole de la v�rit�.

Ce fut le d�but d'une nouvelle vie :

"Je me r�jouis de ta Parole, comme se r�jouit celui qui trouve un grand butin" (Psaume 119.162).

J'ai pris l'habitude de lire, chaque jour, la Parole de Dieu. Progressivement, et malgr� certaines p�riodes de rel�chement, je me suis approch� du Seigneur. La pri�re et la m�ditation quotidienne de la Bible me procuraient toujours la joie, la paix, la force et la consolation dans les moments d'�preuve.

Auparavant, je recherchais la v�rit� principalement par des m�thodes d'�rudition humaines : connaissance des religions et philosophies, vies de Saints et histoire de l'�glise (Catholique), ouvrages de grands penseurs chr�tiens, sans jamais rencontrer une compl�te satisfaction, ni trouver de r�ponses certaines � mes interrogations.

Avec la Bible, j'ai red�couvert le respect de Dieu, l'Amour du P�re, la personne vivante de J�sus, notre Ma�tre et Sauveur, et la vie dans l'Esprit Saint.

Ces d�couvertes m'ont irr�sistiblement conduit � la conversion. Les lignes qui suivent pr�sentent le r�sultat de la confrontation de l'enseignement donn� par l'�glise Catholique, avec la Parole de Dieu, la Bible.

"J'annonce la justice dans la grande assembl�e ; voici, je ne ferme pas mes l�vres, Eternel, tu le sais ! Je ne retiens pas dans mon c�ur ta justice, je publie ta v�rit� et ton salut ; je ne cache pas ta bont� et ta fid�lit� dans la grande assembl�e" (Psaume 40.10-11).

"Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je d�sire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche � plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ" (Lettre de Paul aux Galates, 1.10).

 


top Questionnaire

Les questions sont celles que je me suis tant de fois pos�es en tant que fid�le de l'�glise Catholique ;
Les r�ponses sont celles que m'ont livr�es les �critures apr�s ma conversion...

Question : L'�glise Catholique, 30 ans apr�s le Concile Vatican II, semble traverser une p�riode d'incertitudes. P�nuries de pr�tres, opinions contradictoires provenant de th�ologiens "lib�raux" et "modernistes" d'un c�t�, ou de partisans du maintien d'un certain traditionalisme d'un autre c�t�, remises en question du syst�me, autant de questions auxquelles chacun semble vouloir donner sa propre r�ponse. Que peut-on faire pour sortir de cette situation ?

R�ponse : Il faut d'abord rendre � l'�glise son v�ritable Chef : J�sus-Christ. Dieu a donn� J�sus pour chef supr�me � l'�glise (Eph�siens 1.22). Cela para�t une �vidence en soi et semble en avoir toujours �t� une, mais l'histoire de l'�glise nous prouve le contraire. Il suffit aussi de lire le "Cat�chisme de l'�glise Catholique" (�dition 1992, article n�95) pour constater que celle-ci reconna�t toujours actuellement trois sources d'autorit� : "la Sainte Tradition, la Sainte �criture et le Magist�re". On voit ici l'autorit� pure de la Parole de Dieu bien encadr�e par celle des hommes. Certes la Tradition et le Magist�re sont cens�s �tre marqu�s par le sceau du Saint-Esprit. Mais de cette autorit� humaine sont sortis des dogmes, doctrines, liturgies, rites et traditions diverses qui ont progressivement conduit � des ajouts et � des modifications de la Parole divine. Il faut donc que les responsables de l'�glise Catholique fassent preuve d'humilit� et d'ob�issance afin de r�tablir, dans la pratique, la seule autorit� de la Parole de Dieu. Alors, nous laisserons J�sus b�tir son �glise, comme cela se passait du temps des "Actes des Ap�tres" (2.47) : "Et le Seigneur ajoutait chaque jour � l'�glise ceux qui �taient sauv�s".

 

Question : Sacrements, cultes des Saints et de la Vierge, nombreux dogmes, liturgies et traditions nous viennent du pass�. Ces ajouts � l'enseignement du Nouveau Testament se sont impos�s en leur temps dans des contextes donn�s. Il semble difficile actuellement de remettre tout cela en question et d'essayer de faire revivre l'�glise Catholique comme au temps des premiers ap�tres. Peut-on balayer d'un seul coup ce pr�cieux h�ritage qui constitue nos racines chr�tiennes ?

R�ponse : Il faut se souvenir de la r�action de J�sus face aux pharisiens et aux scribes lorsque ceux-ci reprochent � ses disciples de ne pas respecter la tradition des anciens (Matthieu 15.6-9) :

"Vous annulez la Parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, Esa�e a bien proph�tis� sur vous, quand il a dit : ce peuple m'honore des l�vres, mais son coeur est �loign� de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des pr�ceptes qui sont des commandements d'hommes".

� l'�poque o� J�sus parlait ainsi, environ 1400 ans s'�taient �coul�s depuis la premi�re P�que et depuis qu'Isra�l avait re�u la Loi de Dieu par Mo�se au Sina�. C'est pr�s de 2000 ans qui nous s�parent actuellement de la R�surrection de J�sus et de la venue de l'Esprit Saint au jour de la Pentec�te � J�rusalem. Nous sommes donc dans une situation analogue aux Juifs contemporains de J�sus avec nos traditions qui sont aussi "des commandements d'hommes". Il nous faut vivre avec notre temps et repousser courageusement ces traditions, car les hommes en cette fin de XX� si�cle ont besoin de recevoir un message clair venant de Dieu. Et ce message clair nous l'avons : c'est l'�vangile pur, tel que les quatre �vang�listes nous l'ont donn� et tel que les autres �crits du Nouveau Testament nous l'annoncent. Ce n'est pas une illusion que de vouloir revenir � l'�glise des "Actes des Ap�tres", c'est une n�cessit� et un devoir, car on ne peut annoncer J�sus et la Bonne Nouvelle que par la Parole m�me de Dieu, c'est-�-dire : la BIBLE.

 

Question : On ne pourra jamais trouver une �glise compos�e de croyants poss�dant tous une grande maturit� spirituelle. Cela est peut-�tre possible dans le cadre de petites communaut�s compos�es de chr�tiens engag�s, mais il restera toujours � g�rer une �glise "populaire" comportant un grand nombre de chr�tiens qui se contenteront d'une pratique religieuse plus ou moins r�guli�re et ne recherchant pas sp�cialement une vie de pri�re et une maturit� spirituelle. Doit-on condamner ou abandonner cette cat�gorie de chr�tiens moins avanc�s ?

R�ponse : Il ne peut y avoir deux cat�gories de chr�tiens : le croyant � part enti�re et le demi-croyant qui suit comme il le peut. Ces deux cat�gories de chr�tiens n'existeraient pas si on avait conserv� l'enseignement du Nouveau Testament donn� par l'ap�tre Pierre � ceux qui l'�coutaient le jour de la Pentec�te, et qui lui demandaient ce qu'il fallait faire pour devenir enfants de Dieu :

"Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptis� au nom de J�sus-Christ, pour le pardon de vos p�ch�s, et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes des Ap�tres, 2.38).

Il est donc indispensable de supprimer le bapt�me des enfants de mani�re � ne laisser entrer dans l'�glise que des personnes qui comprennent le Salut en J�sus-Christ, et se font baptiser par d�cision volontaire. � charge de l'�glise de soutenir les nouveaux convertis dans leur progression spirituelle en s'appuyant sur l'enseignement de la Bible.

 

Question : Le cat�chisme de l'�glise Catholique (article 1212) explique que le bapt�me, la confirmation et l'eucharistie constituent les sacrements de l'initiation chr�tienne. Peut-on remettre en question cette progression ? Cela est-il conforme � l'enseignement de J�sus ?

R�ponse : On dit g�n�ralement que l'on "re�oit" un sacrement. Si l'on consid�re l'�ge o� le jeune chr�tien acc�de � ces sacrements : nourrisson pour le bapt�me, environ 16 ans pour la confirmation et aux alentours de 10 ans pour l'eucharistie, on voit tout de suite que l'engagement personnel du jeune est insuffisant. Il y a donc pour l'�glise Catholique un danger : elle accorde trop facilement le "label" de chr�tien � quiconque en fait la demande. � cela il faut ajouter que l'enseignement qui accompagne cette initiation est trop souvent sommaire. Ainsi l'�glise Catholique continue de produire des nouveaux chr�tiens qui, une fois devenus adultes, s'�tioleront progressivement dans leur foi, mais qui, dans beaucoup de cas, demanderont � leur tour le m�me type d'initiation pour leurs enfants. Cela fait des si�cles que cela dure, il n'y a pas de raison qu'on s'arr�te un jour ! Et pourtant les paroles de J�sus concernant l'entr�e au Royaume de Dieu ne laissent pas supposer qu'il y ait tant de facilit� pour entrer dans l'�glise et tant de n�gligence � marcher dans la foi :

"Entrez par la porte �troite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui m�nent � la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par l�. Mais �troite est la porte, resserr� le chemin qui m�ne � la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7.13-14).

 

Question : Retour � la Bible, suppression des sacrements et des traditions dans l'�glise, tout cela rappelle Luther et la R�forme protestante. L'histoire a montr� o� cela a conduit l'�glise : querelles, divisions et finalement guerres de religions. Ne conviendrait-il pas mieux, � notre �poque, de rechercher d'abord, par l'entente, l'unit� de tous les chr�tiens comme essaient de le faire, par exemple, les artisans de l'�cum�nisme ?

R�ponse : L'histoire de Luther et de tous les chr�tiens qui, bien longtemps avant lui, et apr�s, ont tent� de ramener l'�glise � la Parole de Dieu, n'est effectivement pas nouvelle. L'Ancien Testament pr�sente aussi des situations analogues o� l'on peut constater que chaque fois que le Peuple de Dieu s'est �cart� de sa Parole, il a connu lui aussi les querelles, les divisions, les guerres, allant m�me jusqu'� conna�tre l'humiliation dans la captivit� � l'�tranger (Babylone). Pourtant, c'est le d�sir de Dieu de voir ses enfants unis autour de lui dans la communion fraternelle, et il n'a cess� de lever au milieu de son peuple des hommes pour ramener les �gar�s � sa Parole, comme J�sus nous le rappelle en Matthieu 23.37 :

"J�rusalem, J�rusalem, qui tues les proph�tes et qui lapides ceux qui te sont envoy�s, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !".

L'histoire du christianisme ne compte-t-elle pas aussi de ces proph�tes que l'on a pers�cut�s et que l'on a m�me br�l�s vifs avec leur Bible ? Depuis le d�but du XX� si�cle, on cherche loyalement � oublier toutes ces erreurs du pass� et � demander pardon. C'est ainsi que catholiques, protestants et orthodoxes travaillent ensemble pour s'entendre sur leurs diff�rentes doctrines, plut�t qu'� faire ressortir les points de divergence : c'est ce qu'on appelle l'�cum�nisme et il y a d�j� des r�alisations concr�tes (la Traduction �cum�nique de la Bible, par exemple, qui est un texte commun aux catholiques, protestants et orthodoxes). Mais cela dispense-t-il les responsables de l'�glise Catholique de revenir aux exigences de l'enseignement de J�sus ? Certainement pas. Le Concile Vatican II a �t� une amorce de ce retour aux sources pures de l'�vangile. Il semble qu'actuellement, cet �lan s'est bris� et que l'�glise Catholique r�pugne � op�rer une "purification" qui lui serait salutaire. Les avertissements de J�sus sont nombreux pour qui a le courage de relire l'�vangile avec sinc�rit� :

"Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais celui-l� seul qui fait la volont� de mon P�re qui est dans les cieux." (Matthieu 7.21).

 

Question : En quoi consiste alors cette volont� de Dieu ? Comment la distinguer de celle des hommes ? Qui devons-nous �couter finalement, et que devons-nous faire pour �tre s�rs de nous rapprocher de Dieu et comment r�pondre � son attente ? Les chr�tiens de l'�glise Catholique sont pourtant dans la majorit� des cas des gens sinc�res, honn�tes et d�sireux de plaire � Dieu et de le servir.

R�ponse : La volont� de Dieu, c'est d'abord que tous soient sauv�s :

"La volont� de mon P�re (dit J�sus), c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie �ternelle; et je le ressusciterai au dernier jour" (Jean 6.40).

Dieu, pour sauver les hommes, leur propose d'entrer dans son plan de Salut en J�sus. Et ce plan, J�sus l'a annonc� clairement aux hommes. Ainsi, il a dit � Nicod�me (en Jean 3.3) :

"En v�rit�, en v�rit�, je te le dis, si un homme ne na�t de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu".

Malheureusement, l'�glise Catholique a tout fauss� en rempla�ant cette nouvelle naissance par le sacrement du bapt�me. Trop de catholiques sont persuad�s qu'ils sont r�ellement devenus enfants de Dieu parce qu'ils se sont conform�s � un rite - avec, certes, beaucoup de sinc�rit� ou de v�rit� dans la d�marche - au lieu de passer par un acte volontaire et conscient de repentance (conversion) pour recevoir, en retour, par le sacrifice de J�sus, l'Amour de Dieu et la vie avec lui dans l'Esprit. C'est pour cela que le catholicisme est devenu une simple religion, comme tant d'autres, liant ses adh�rents � des rites et � des hommes, au lieu de s'en remettre � l'action de l'Esprit Saint et � l'enseignement de J�sus. Aux premiers temps de l'�glise, l'ap�tre Paul s'est exprim� ainsi (Romains 12.2) :

"Ne vous conformez pas au si�cle pr�sent, mais soyez transform�s par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volont� de Dieu, ce qui est bon, agr�able et parfait".

Le catholique qui vit dans l'ob�issance � son �glise fait-il la volont� de Dieu ? La sinc�rit� du coeur peut-elle suffire ? Toute la Bible nous montre un Dieu infiniment bon, certes, mais aussi infiniment juste. La Justice de Dieu ne peut donc souffrir de compromis avec la justice des hommes. Or l'�glise Catholique a bel et bien substitu� sa propre justice � celle du Dieu infiniment Saint et Parfait. J�sus nous demande donc de faire un choix : les t�n�bres ou la lumi�re, l'erreur ou la v�rit�. On peut donc accepter l'�vangile en bloc ou le rejeter, mais on ne peut pas m�langer l'enseignement des hommes avec la Parole de Dieu. Il ne peut y avoir de demi-chr�tiens, nous dit J�sus :

"Vous �tes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?" (Matthieu 5.13).

 

Question : Tout cela semble compliquer et embrouiller l'enseignement pourtant clair et juste de l'�glise. Les catholiques fondent bien leur foi sur la mort de J�sus, sacrifice parfait pour le rachat de l'homme p�cheur, la r�surrection, notre assurance et notre esp�rance en la vie �ternelle, et la vie avec l'Esprit Saint, don de Dieu pour �clairer les croyants durant leur s�jour terrestre. Cela n'est-il pas le vrai christianisme et la vraie foi en Dieu ?

R�ponse : Certainement, c'est exactement ce qu'enseigne le Nouveau Testament. On pourrait m�me dire, en th�orie, c'est juste. Mais Dieu ne nous demande pas d'adh�rer intellectuellement � une th�orie religieuse, � rester dans l'abstraction. Il nous demande de placer notre confiance dans son Fils J�sus-Christ et dans sa Parole, de lui confier toute notre vie, c'est-�-dire que nous soyons pr�ts � prendre sa Parole et ses promesses au mot et � nous engager vis-�-vis de lui. Ainsi, si nous sommes de vrais convertis, nous ne pouvons plus faire autrement, chacun � notre place, que de t�moigner aux gens du monde notre joie de conna�tre Dieu, et de guider, � notre tour, d'autres hommes vers la croix de J�sus. Il n'y a pas d'autres preuves que nous marchons avec l'Esprit. Toute autre d�marche religieuse : rites sacramentaux, liturgies, traditions, syst�mes th�ologiques, vie dans le renoncement ou le c�libat, dogmes, ob�issance � une hi�rarchie religieuse, �uvres de charit�, etc... peuvent se pratiquer en dehors de la vie avec Dieu et n'est pas la preuve que nous faisons sa volont�. Il faut donc �tre vigilant et que chacun, d�s lors, ait l'honn�tet� de reconsid�rer sa foi en se pla�ant sous l'autorit� des �critures et ce sera le commencement d'une merveilleuse aventure : celle du retour de l'enfant prodigue vers la maison de son P�re (Luc 15.11-33). Et pour l'�glise Catholique le retour au Christianisme !

Laissons pour conclure le dernier mot � notre Sauveur :

"C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable � un homme prudent qui a b�ti sa maison sur le roc. La pluie est tomb�e, les torrents sont venus, les vents ont souffl� et se sont jet�s contre cette maison : elle n'est point tomb�e, parce qu'elle �tait fond�e sur le roc" (Matthieu 7.24-25).

 

En r�sum�...

  1. J�sus seul chef de l'�glise
  2. Il faut annoncer la Bonne Nouvelle au moyen de la Parole de Dieu seulement
  3. On devient chr�tien par une d�cision volontaire et on grandit spirituellement en se nourrissant chaque jour de la Parole de Dieu
  4. L'entr�e dans l'�glise de J�sus n'est pas un chemin facile
  5. Vivre en �glise exige une soumission totale � la volont� de Dieu
  6. Face � la saintet� de Dieu, les chr�tiens doivent choisir sa Lumi�re et sa V�rit�
  7. Si on est un v�ritable chr�tien (converti), on devient � son tour un t�moin de Dieu dans le monde.

 


top Rev�tons la robe de la Justice de Dieu - Le chemin de la conversion

Apocalypse 7.13-14 : "Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont rev�tus de robes blanches, qui sont-ils, et d'o� sont-ils venus ? Je lui dis : Mon Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lav� leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau".

L'invitation de Dieu

Matthieu 22.1-14 (Parabole des noces) : "J�sus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit : Le Royaume des Cieux est semblable � un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui �taient invit�s aux noces; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant : Dites aux convi�s : Voici, j'ai pr�par� mon festin, mes b?ufs et mes b�tes grasses sont tu�s, tout est pr�t, venez aux noces. Mais, sans s'inqui�ter de l'invitation, ils s'en all�rent, celui-ci � son champ, celui-l� � son trafic ; et les autres se saisirent des serviteurs, les outrag�rent et les tu�rent. Le roi fut irrit�; il envoya ses troupes, fit p�rir ces meurtriers, et br�la leur ville.
Alors, il dit � ses serviteurs : Les noces sont pr�tes; mais les convi�s n'en �taient pas dignes. Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs all�rent dans les chemins, rassembl�rent tous ceux qu'ils trouv�rent, m�chants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives. Le roi entra pour voir ceux qui �taient � table, et il aper�ut l� un homme qui n'avait pas rev�tu un habit de noces. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entr� ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche ferm�e. Alors le roi dit aux serviteurs : liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les t�n�bres du dehors, o� il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup d'appel�s, mais peu d'�lus".

Dans cette parabole, J�sus montre que Dieu convie "ceux qui �taient invit�s", son peuple (Isra�l), � la joie de son Royaume : le festin des noces. Il envoie ses serviteurs dire : "tout est pr�t, venez aux noces".
"Mais, sans s'inqui�ter de l'invitation, ils s'en all�rent, celui-ci � son champ, celui-l� � son trafic; et les autres se saisirent des serviteurs, les outrag�rent et les tu�rent".

Deux sortes de r�actions apparaissent ici en r�ponse � l'invitation de Dieu � son Royaume :

Alors "le roi fut irrit�; il envoya ses troupes, fit p�rir ces meurtriers, et br�la leur ville". Puisqu'il est mal re�u par son propre peuple, Dieu offre son invitation au Royaume � tout le monde (monde pa�en) : "Ces serviteurs all�rent dans les chemins, rassembl�rent tous ceux qu'ils trouv�rent, m�chants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives."

"Le roi entra pour voir ceux qui �taient � table, et il aper�ut l� un homme qui n'avait pas rev�tu un habit de noces".

Cet homme repr�sente le croyant qui se trouve assez juste pour se pr�senter devant Dieu avec sa propre justice et ses propres oeuvres.

Romains 10.3 : "Ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant � �tablir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis � la justice de Dieu".

"Alors le roi dit aux serviteurs : liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les t�n�bres du dehors, o� il y aura des pleurs et des grincements de dents."
"Car il y a beaucoup d'appel�s, mais peu d'�lus".

Ainsi, que ce soit par indiff�rence, par r�bellion ou par une confiance indue en sa propre justice, chaque homme porte la responsabilit� enti�re de son propre refus du salut offert par Dieu.

Ne trouve-t-on pas toujours, dans le monde actuel, ces trois types de comportements humains face � l'invitation de Dieu au festin du Royaume, c'est-�-dire face � l'appel de l'Evangile ?

 

Quel homme suis-je ?

En fait, que je sois indiff�rent, hostile ou d'esprit religieux, je suis toujours un homme perdu, et je dois craindre le Jugement de Dieu.

 

Que dois-je faire pour �tre sauv� ?

Cette question est en effet celle que tout homme sinc�re se pose lorsqu'il r�fl�chit � son destin et se place devant Dieu. C'est aussi la premi�re question qu'ont pos� les gens qui �coutaient l'ap�tre Pierre le jour de la Pentec�te, lorsque, rempli de l'Esprit Saint, il s'adressa � la foule dans J�rusalem en proclamant le nom de J�sus :

"Apr�s avoir entendu ce discours, ils eurent le c�ur vivement touch�, et ils dirent � Pierre et aux autres ap�tres : Hommes fr�res, que ferons-nous ? Pierre leur r�pondit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptis� au nom de J�sus-Christ, pour le pardon de vos p�ch�s ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes 2.37-38).

Pierre nous donne ici, en quelques mots, la marche � suivre pour pouvoir conna�tre le Royaume de Dieu promis par J�sus :

  1. Repentez-vous
  2. Que chacun soit baptis�
  3. Vous recevrez le don de l'Esprit.

C'est ainsi que tout homme peut devenir chr�tien. L'acc�s au Royaume passe donc par une d�marche volontaire de repentance, ou conversion. Tout homme qui accepte de se placer devant Dieu avec humilit�, en se reconnaissant p�cheur, obtient son salut : il ne viendra pas en jugement apr�s la mort corporelle, et conna�tra la vie �ternelle aupr�s de Dieu, son Cr�ateur et P�re. De plus, il re�oit imm�diatement la vie en Dieu par le don du Saint-Esprit.

"En v�rit�, en v�rit�, je vous le dis, celui qui �coute ma parole, et qui croit � Celui qui m'a envoy�, a la vie �ternelle et ne vient pas en jugement, mais il est pass� de la mort � la vie" (Jean 5.24).

Quelle belle promesse, quelle bonne nouvelle !

Ainsi, l'appel � la repentance constitue l'essentiel du message �vang�lique. Mais si je n'accomplis pas cette d�marche d'humilit� devant Dieu, je deviens, � mon tour, l'homme "qui n'avait pas rev�tu son habit de noces", quelle que soit l'importance que peuvent prendre tous les actes de d�votion que j'aurai accomplis tout au long de ma vie.

Est-il juste d'affirmer que l'appel � la repentance constitue l'essentiel du message des �vangiles ?

Pour mieux nous en convaincre, consultons les �vangiles. Luc, par exemple, rapporte d�s le premier chapitre de son livre cette proph�tie du sacrificateur Zacharie , p�re de Jean-Baptiste :

"Et toi, petit enfant (Jean-Baptiste), tu seras appel� proph�te du Tr�s-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour pr�parer ses voies, afin de donner � son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses p�ch�s" (Luc 1.76-77).

Des ann�es apr�s, Jean-Baptiste lui-m�me, r�alise cette proph�tie :

"La Parole de Dieu fut adress�e � Jean, fils de Zacharie, dans le d�sert. Et il alla dans tout le pays des environs du Jourdain, pr�chant le bapt�me de repentance, pour la r�mission des p�ch�s" (Luc 3.2-3).

Ainsi Jean-Baptiste, en invitant ses contemporains � une d�marche de repentir, les pr�parait � la venue du Royaume de Dieu sur terre, qui allait se r�aliser avec J�sus.

J�sus para�t donc, et � son tour, commence son minist�re par l'invitation au repentir, ainsi que le rapportent :

MATTHIEU (4.17) : "Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est proche"

et MARC (1.15) : "Repentez-vous, et croyez � la Bonne Nouvelle".

Ce sont les premi�res paroles que les �vang�listes Matthieu et Marc mettent dans la bouche de J�sus.

Dans l'�vangile de JEAN, le premier enseignement que donne J�sus s'adresse � Nicod�me, une personnalit� juive, qui vient consulter J�sus de nuit, en cachette. � Nicod�me, soucieux de plaire � Dieu, J�sus d�clare :

"Si un homme ne na�t de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu" (Jean 3.3).

J�sus est, l� aussi, extr�mement pr�cis : la condition d'acc�s au Royaume de Dieu passe par une "nouvelle naissance". Il s'agit d'une d�marche de conversion, une transformation radicale de l'attitude int�rieure, un changement de conduite ou de vie.

Ainsi, nous constatons qu'au d�but de leurs �vangiles, Matthieu et Marc attirent notre attention sur l'id�e du repentir et, de son c�t�, Jean parle de nouvelle naissance.
Et Luc ? Parle-t-il de la repentance aussi ?

Dans l'�vangile de LUC, nous nous reporterons � la derni�re rencontre de J�sus avec ses disciples, apr�s sa r�surrection, avant d'�tre enlev� au ciel, lorsqu'il leur explique le sens de la mission qu'il a accomplie en venant sur terre, et le sens de leur propre et future mission :

"Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Ecritures. Et il leur dit : Ainsi, il est �crit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisi�me jour, et que la repentance et le pardon des p�ch�s seraient pr�ch�s en son nom � toutes les nations, � commencer par J�rusalem. Vous �tes t�moins de ces choses" (Luc 24.45-48).

Si le repentir chez MATTHIEU, MARC, LUC et la nouvelle naissance chez JEAN, sont ainsi �voqu�es dans les �vangiles, c'est parce qu'elles repr�sentent le point de d�part de toute d�marche de foi.

Dieu d�sire que les hommes s'approchent de lui par le repentir. J�sus l'explique dans la parabole de la brebis perdue en concluant que, au ciel, "il y aura plus de joie pour un seul p�cheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentence" (Luc 15.7).

 

Le point de d�part dans la vie du chr�tien

Revenons � l'enseignement que donne l'ap�tre Pierre dans Actes 2.38 :

"Repentez-vous,
et que chacun de vous soit baptis� au nom de J�sus-Christ, pour le pardon de vos p�ch�s ;
et vous recevrez le don du Saint-Esprit".

Que fait de nos jours l'�glise catholique de l'enseignement de celui qu'elle consid�re comme son premier pape ? Elle fait baptiser les enfants en bas �ge, ce qui signifie qu'il ne peut y avoir d'attitude de repentance comme point de d�part; supprimant toute id�e de choix volontaire, de conversion chez l'individu baptis�.

Le Cat�chisme de l'�glise Catholique affirme que le baptis� obtient : "La r�mission du p�ch� originel et de tous les p�ch�s personnels; la naissance � la vie nouvelle par laquelle l'homme devient fils adoptif du P�re, membre du Christ, Temple du Saint-Esprit" (article 1279).

Tout ce que l'�glise Catholique garantit � ses baptis�s est conforme � la Parole de Dieu (Nouveau Testament), mais ne peut pas se r�aliser, parce que l'enfant qui est baptis� n'est pas conscient de ce qui se passe le jour de son bapt�me.

Pour rem�dier � cet inconv�nient, on a institu� la "Profession de Foi", que l'on a aussi appel� "le renouvellement des promesses du bapt�me" (� l'�ge de 13 ans environ). L'�glise elle-m�me ne reconna�t pas cette d�marche comme un sacrement. Cette �tape dans l'initiation religieuse du jeune catholique ne figure d'ailleurs pas dans le Cat�chisme de l'�glise Catholique (�dition 1992).

L'�tape suivante pour le jeune chr�tien catholique est le sacrement de Confirmation (aux environs de 16 ans). Selon le Cat�chisme de l'�glise Catholique, "la Confirmation parfait la gr�ce baptismale; elle est le sacrement qui donne l'Esprit Saint (...)" (art. 1316), "l'effet du sacrement de Confirmation est l'effusion pl�ni�re de l'Esprit-Saint, comme elle fut accord�e jadis aux ap�tres au jour de la Pentec�te" (art. 1302).

La difficult� avec le sacrement de Confirmation, est qu'il ne se rencontre pas dans l'enseignement de J�sus, ni de ses ap�tres. On ne sait pas o� et comment ce sacrement fut institu�, et il ne fut d�clar� sacrement qu'au moyen-�ge.

Dans Jean 3.8, lorsqu'il parle de la nouvelle naissance � Nicod�me, J�sus explique ainsi la venue de l'Esprit Saint sur l'homme qui se convertit :

"Le vent souffle o� il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'o� il vient ni o� il va. Il en est ainsi de tout homme qui est n� de l'Esprit".

On est ici loin du rite catholique du sacrement de Confirmation, valid� par l'onction du Saint-Chr�me, et l'imposition des mains de l'�v�que ou son repr�sentant. En fait, la repentance conduit v�ritablement � une nouvelle naissance. Si l'on se place en toute sinc�rit� sous la croix de J�sus en demandant le pardon de ses p�ch�s, on obtient par le sacrifice du Christ :

  1. L'assurance r�elle du pardon,
  2. L'amour du P�re par la vie dans l'Esprit,
  3. Et on entre d�j� dans le Royaume de Dieu pendant son s�jour terrestre. On ne craint plus la mort corporelle, parce que J�sus nous a promis apr�s celle-ci de ne pas passer en jugement, et de vivre �ternellement aupr�s de Dieu.
  4.  

"En v�rit�, en v�rit�, je vous le dis, celui qui �coute ma parole, et qui croit � Celui qui m'a envoy�, a la vie �ternelle et ne vient pas en jugement, mais il est pass� de la mort � la vie" (Jean 5.24).

Tout cela nous est garanti par Dieu, et non par des hommes. Chacun peut le trouver dans la Bible et l'exp�rimenter gratuitement !

"Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement" (Apocalypse 22.17).

 

Confrontation de l'initiation chr�tienne selon les rites de l'�glise Catholique avec l'enseignement de J�sus.

� la question "Que dois-je faire pour �tre sauv� ?", J�sus r�pond avec pr�cision dans la c�l�bre parabole "le fils prodigue", ou "le fils perdu et retrouv�" (Luc 15.11-32). A tout homme qui cherche sinc�rement Dieu, J�sus donne ici clairement la marche � suivre :

  1. Se reconna�tre p�cheur (se rendre compte qu'on est loin de Dieu).
    C'est l'attitude du fils prodigue qui "�tant rentr� en lui-m�me" (Luc 15.17) se dit : "Je me l�verai, j'irai vers mon p�re, et je lui dirai : Mon p�re, j'ai p�ch� contre le ciel et contre toi" (Luc 15.18). Cette premi�re attitude de retour sur sa vie est une attitude de repentir, de reconnaissance de son �tat de p�ch�.
     
  2. Prendre la d�cision de retourner vers Dieu.
    "Et il se leva, et alla vers son p�re" (Luc 15.20). C'est la deuxi�me �tape. Apr�s avoir pris conscience de notre �loignement de Dieu, on doit se mettre en route, pour se diriger vers le P�re, pour aller s'expliquer avec lui. C'est un moment de d�cision.
     
  3. Recevoir l'amour de Dieu qui nous accueille.
    "Comme il �tait encore loin, son p�re le vit et fut �mu de compassion, il courut se jeter � son cou et le baisa" (Luc 15.20). La cons�quence imm�diate de cette d�cision de retour, c'est l'accueil �mu du p�re qui court vers le fils et l'embrasse. L'homme qui se repent re�oit, sans attendre, le t�moignage de l'amour de Dieu dans son c�ur.
     
  4. Demander pardon � Dieu pour nos p�ch�s.
    "Le fils lui dit : mon p�re, j'ai p�ch� contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'�tre appel� ton fils" (Luc 15.21). Le fils s'humilie devant le p�re et n'ose plus croire qu'il est encore digne d'�tre consid�r� comme son enfant.
    "Mais le p�re dit � ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et l'en rev�tez" (Luc 15.22). Le fils est rev�tu d'une belle robe et l'on organise un festin en son honneur.
    "Mangeons et r�jouissons-nous; car mon fils que voici �tait mort, et il est revenu � la vie ; il �tait perdu, et il est retrouv�" (Luc 15.24). Le fils ne vit plus, d�sormais, s�par� du p�re et dans un �tat de p�ch�, mais il est avec le p�re et "ils commenc�rent � se r�jouir" (Luc 15.24).

Ainsi, tout homme qui accepte de passer par le repentir et la conversion, se trouve rev�tu de la robe et entre dans la joie de la vie avec Dieu (don de l'Esprit-Saint), et il est d�j� pass� de la mort � la vie ! Mais ce ne peut pas �tre un bapt�me d'enfant qui pourra remplacer cette d�marche de conversion. �coutons encore les recommandations que l'ap�tre Pierre donnait aux chr�tiens des premiers temps dans sa deuxi�me lettre (3.9) :

"Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun p�risse, mais voulant que tous arrivent � la repentance".

En conclusion de cette r�flexion sur la repentance, relisons aussi la derni�re page de la Bible. Jean nous r�v�le dans son livre de l'Apocalypse les derni�res paroles qu'il a re�ues de J�sus par l'Esprit-Saint :

"Voici, je viens bient�t, et ma r�tribution est avec moi, pour rendre � chacun selon ce qu'est son oeuvre. Je suis l'alpha et l'om�ga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leur robe, afin d'avoir droit � l'arbre de Vie et d'entrer par les portes dans la ville !" (Apocalypse 22.12-14).

Des hommes assurent que l'on peut �tre sauv� parce qu'on a accompli un rite sacramentel sur le corps d'un petit enfant, et J�sus, de son c�t�, nous a demand� un acte de conversion. Qui faut-il suivre ? Que faut-il croire ? Reprenons tout simplement � notre compte les paroles des ap�tres en pr�sence du sanh�drin et du souverain sacrificateur qui leur d�fendaient d'enseigner au nom de J�sus :

"Pierre et les ap�tres r�pondirent : il faut ob�ir � Dieu plut�t qu'aux hommes" (Actes 5.29).

Et plus loin : "Nous sommes t�moins de ces choses (le Salut par le sacrifice de J�sus), de m�me que le Saint-Esprit, que Dieu a donn� � ceux qui lui ob�issent" (Actes 5.32).

 


top Le sacrement de l'eucharistie

La c�ne est le dernier souper que J�sus fit avec ses ap�tres, la veille de sa passion. A la fin du repas, il institua le m�morial de sa mort sous les deux esp�ces : le pain rompu, symbolisant son corps bris�, et la coupe, repr�sentant son sang r�pandu. Les disciples observ�rent fid�lement sa derni�re recommandation ("Faites ceci en m�moire de moi", Luc 22.19) et les chr�tiens de tous les temps ont suivi les instructions donn�es dans les Ecritures.

Le livre des Actes des Ap�tres nous fait voir l'importance que les premiers chr�tiens attachaient � ce m�morial : "Ils pers�v�raient dans l'enseignement des ap�tres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les pri�res" (Actes 2.42).

Pour ces premiers chr�tiens, "rompre le pain", c'�tait prendre le "repas du Seigneur" (1 Corinthiens 11.20).

De ce m�morial que J�sus avait institu� avant sa passion, on a gliss� progressivement, dans l'�glise Catholique, vers l'�tablissement d'un rituel qui est devenu le moment le plus important de la messe : le sacrement de l'Eucharistie.

L'article 1411 du Cat�chisme de l'�glise Catholique l'explique ainsi : "Seuls les pr�tres validement ordonn�s peuvent pr�sider l'Eucharistie et consacrer le pain et le vin pour qu'ils deviennent le Corps et le Sang du Seigneur".

L'article 1413 ajoute : "Par la cons�cration s'op�re la transsubstantiation du pain et du vin le Christ lui-m�me vivant et glorieux, est pr�sent de mani�re vraie, r�elle et substantielle, son Corps et son Sang, avec son �me et sa divinit�".

 

Le r�le du pr�tre

"Seuls les pr�tres peuvent consacrer le pain et le vin pour qu'ils deviennent le Corps et le Sang du Seigneur".

Ici, l'�glise Catholique s'approprie tout simplement un "pouvoir" : celui de consacrer le pain et le vin, puisque ce sont ces pr�tres "validement ordonn�s", c'est-�-dire reconnus par Elle, qui seuls peuvent pr�sider l'Eucharistie (cf. art. 1411 ci-dessus).

Or, dans le Nouveau Testament, il n'est pas fait mention de pr�tres. L'Ancien Testament avait ses sacrificateurs (lign�e d'Aaron), mais leur r�le avait �t� d�fini par Dieu lui-m�me, dans la Loi (principalement le L�vitique) donn�e � Mo�se.

Ni J�sus, ni les auteurs inspir�s par l'Esprit Saint dans le Nouveau Testament ne parlent d'�tablir des hommes pr�tres. Par contre, on y trouve des pasteurs, dont le minist�re consistait � conduire les �mes, � veiller sur le troupeau selon la gr�ce de Dieu et par la puissance du Saint-Esprit.

 

La transsubstantiation

"Par la cons�cration du pain et du vin s'op�re le changement de toute la substance du pain en la substance du Corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son sang ; ce changement l'�glise Catholique l'a justement et exactement appel� transsubstantiation" (Art. 1376 du Cat�chisme).

Cette doctrine de la transsubstantiation fut rendue officielle en 1215 par le quatri�me Concile de Latran, confirm�e par le Concile de Trente au XVI� si�cle, mais ne fut pas retir� lors du r�cent concile Vatican II. Elle est toujours enseign�e dans le Cat�chisme de l'�glise Catholique, �dition 1992. De plus, dans les rassemblements �cum�niques, elle repr�sente toujours un sujet de divergence, comme ce fut le cas notamment en 1979, lors de la commission mixte Catholique Romaine-Evang�lique Luth�rienne "le Repas du Seigneur" (Article 53).

Pour mieux comprendre jusqu'o� cette doctrine a entra�n� l'�glise Catholique, il faut d'abord la confronter au r�cit que font les �critures du dernier repas du Seigneur. Voici celui que donne Paul dans sa premi�re �p�tre aux Corinthiens (11.23-26) :

"Car j'ai re�u du Seigneur ce que je vous ai enseign�; c'est que le Seigneur J�sus, dans la nuit o� il fut livr�, prit du pain, et apr�s avoir rendu gr�ces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en m�moire de moi. De m�me, apr�s avoir soup�, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la Nouvelle Alliance en mon sang ; faites ceci en m�moire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'� ce qu'il vienne".

Par deux fois, J�sus dit : "faites ceci en m�moire de moi". Ces mots indiquent sans ambigu�t� le sens m�morial que J�sus a voulu donner � ses paroles et � ses gestes. De m�me, en pr�cisant : "Cette coupe est la Nouvelle Alliance en mon sang", il montrait que, d�sormais, son sang r�pandu pour nous sur la croix r�tablissait la relation perdue entre l'homme et son Cr�ateur et, du m�me coup, rempla�ait l'ancienne alliance que Dieu avait conclue avec Isra�l.

Ainsi, il y avait dans le geste de la "fraction du pain", le m�me sens m�morial que dans la P�que juive. Ce n'est que tardivement que la notion de transsubstantiation sera amen�e par l'�glise Catholique, conf�rant ainsi un r�le central au pr�tre dont la pr�sence devenait indispensable pour garantir la validit� de la cons�cration du pain et du vin. Nulle part dans le Nouveau Testament, on ne peut lire que J�sus a donn� un "pouvoir" � ses disciples, permettant de rendre r�elle sa pr�sence au moyen d'un rite de cons�cration, pas plus que les ap�tres eux-m�mes auraient, � leur tour, transmis ce "pouvoir" � leurs successeurs.

Par contre, J�sus a laiss� une parole bien r�confortante � tout homme qui choisit de le suivre comme l'ont fait les disciples :

"Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'� la fin du monde" (Matthieu 28.20).

Le culte d'adoration de l'hostie

Puisque, selon la doctrine catholique, le Seigneur accorde le don de sa pr�sence eucharistique aussi longtemps que demeurent les esp�ces du pain et du vin, l'�glise peut donc rendre un culte d'adoration � l'hostie en dehors de la liturgie de la Messe.

L'article 1378 du Cat�chisme romain l'exprime en ces termes :

"L'�glise Catholique a rendu, et continue de rendre, ce culte d'adoration qui est d� au sacrement de l'Eucharistie, non seulement durant la Messe, mais aussi en dehors de sa c�l�bration : en conservant avec le plus grand soin les hosties consacr�es, en les pr�sentant aux fid�les pour qu'ils les v�n�rent avec solennit�, en les portant en procession".

D'autres pr�cisions concernant ce culte de l'hostie sont donn�es dans l'article 1418 :

"Puisque le Christ lui-m�me est pr�sent dans le sacrement de l'autel, il faut l'honorer d'un culte d'adoration. La visite au Tr�s Saint Sacrement est une preuve de gratitude, un signe d'amour et un devoir d'adoration envers le Christ, notre Seigneur".

� ces prescriptions �manant des responsables de l'�glise Catholique, on ne peut r�pondre que par les paroles m�me de J�sus, lorsqu'il reprochait aux pharisiens d'annuler la Parole de Dieu au profit de leur tradition :

"C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des pr�ceptes qui sont des commandements d'hommes" (Matthieu 15.7).

Ce culte de l'hostie, pr�sence dans le Tabernacle ou adoration devant l'ostensoir, ne repose sur aucun fondement biblique. De plus, ce culte et la pompe liturgique dont il est souvent entour�, repr�sente un r�el danger pour ceux qui le pratiquent, parce qu'il rev�t un caract�re de pratique magique, occulte, l'hostie consacr�e devant contenir en elle-m�me la "pr�sence r�elle du Christ".

C'est trahir J�sus que de faire croire aux membres d'une �glise qu'un homme, pr�tre ou �v�que, d�tient de l'Esprit Saint le pouvoir de faire rendre pr�sent J�sus-Christ dans une hostie en accomplissant des rites de cons�cration.

En conclusion, souvenons-nous de ce que J�sus a dit � la Samaritaine dans l'�vangile de Jean (4.23) :

"L'heure vient, et elle est d�j� venue, o� les vrais adorateurs adoreront le P�re en esprit et en v�rit�; car ce sont l� les adorateurs que le P�re demande".

Nous devons donc nous approcher de Dieu, non pas au moyen de rites religieux invent�s par des hommes, mais par J�sus, notre bien-aim� Sauveur, comme nous le rappelle cet extrait de l'�p�tre aux H�breux (10.19-22) :

"Ainsi donc, fr�res, puisque nous avons, au moyen du sang de J�sus, une libre entr�e dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugur�e pour nous au travers du voile, c'est-�-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur �tabli sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sinc�re, dans la pl�nitude de la foi, les coeurs purifi�s d'une mauvaise conscience, et le corps lav� d'une eau pure".

 


top Le culte � la Vierge Marie

Il n'y a aucune trace de culte � Marie dans le Nouveau Testament. Ce culte commence � prendre de l'importance � partir du V� si�cle, puis se d�veloppera pendant tout le moyen-�ge, pour atteindre finalement son apog�e aux XIX� et XX� si�cles, en raison des apparitions et miracles.

Le d�veloppement de ce culte � Marie a amen� l'�glise Catholique � proclamer deux dogmes importants :

1 - L'Immacul�e Conception

"Au long des si�cles, l'�glise a pris conscience que Marie, "combl�e de gr�ce" par Dieu (Luc 1.28), avait �t� rachet�e d�s sa conception. C'est ce que confesse le dogme de l'Immacul�e Conception, proclam� en 1854 par le pape Pie IX : la Bienheureuse Vierge Marie a �t� au premier instant de sa conception, par une gr�ce et une faveur singuli�re du Dieu tout-puissant, en vue des m�rites de J�sus-Christ sauveur du genre humain, pr�serv�e intacte de toute souillure du* p�ch� originel" (Cat�chisme Catholique, art; 491).

2 - L'Assomption

"La Vierge immacul�e, pr�serv�e par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut �lev�e corps et �me � la gloire du ciel et exalt�e par le Seigneur comme la Reine de l'univers (...)" (Cat�chisme Catholique, art. 966).

Le dogme de l'Assomption fut proclam� par le pape Pie XII en Novembre 1950.

Enfin, selon le Concile Vatican II, "L'�glise invoque le Bienheureuse Vierge Marie sous les titres d'Avocate, de Secours, d'Auxiliatrice, de M�diatrice (...)" (Constitution Dogmatique "Lumen gentium", chapitre 7).

Marie dans l'�vangile

J�sus et les auteurs inspir�s du Nouveau Testament sont-ils � l'origine de ces croyances de l'�glise Catholique sur ce r�le de "M�diatrice" attribu� � la Vierge ?

Les quatre �vangiles restent finalement tr�s discrets sur Marie. En tous cas, pas une seule fois J�sus n'a exalt� publiquement sa m�re comme �tant sup�rieure aux autres. Ainsi Matthieu rapporte :

"Comme J�sus s'adressait encore � la foule, voici, sa m�re et ses fr�res, qui �taient dehors, cherch�rent � lui parler. Quelqu'un lui dit : voici, ta m�re et tes fr�res sont dehors, et ils cherchent � te parler. Mais J�sus r�pondit � celui qui le lui disait : Qui sont ma m�re, et qui sont mes fr�res ? Puis, �tendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma m�re et mes fr�res. Car, quiconque fait la volont� de mon P�re qui est dans les cieux, celui-l� est mon fr�re, ma soeur et ma m�re" (Matthieu 12.46-50).

Luc, de son c�t�, dit ceci :

"Tandis que J�sus parlait ainsi, une femme, �levant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t'a port� ! Heureuses les mamelles qui t'ont allait� ! Et il r�pondit : Heureux plut�t ceux qui �coutent la Parole de Dieu, et qui la gardent !" (Luc 11.27-28).

"Heureux le sein qui t'a port� ! Heureuses les mamelles qui t'ont allait� !". Ces paroles prononc�es par la femme qui �coutait J�sus parler, sont proches du lyrisme de nombreux cantiques chant�s en l'honneur de Marie. Cependant, J�sus coupe court � cette belle envol�e lyrique et nous ram�ne � l'essentiel : "Heureux plut�t ceux qui �coutent la Parole de Dieu, et qui la gardent !".

Le Nouveau Testament n'enseigne pas non plus, comme le fait le Cat�chisme romain (art. 969) :

"Par son intercession r�p�t�e, elle (Marie) continue � nous obtenir les dons qui assurent notre salut �ternel".

Le seul don qui nous assure le salut �ternel est le sang de J�sus, r�pandu pour le rachat des p�ch�s des hommes. C'est uniquement en acceptant de nous repentir et en croyant � la Parole de J�sus que nous pouvons conna�tre la vie avec Dieu. Il n'est donc pas n�cessaire d'y ajouter des pri�res � Marie, comme l'enseigne l'�glise Catholique. De toute fa�on, l'ap�tre Paul affirme solennellement que J�sus est le seul M�diateur :

"Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul m�diateur entre Dieu et les hommes, J�sus-Christ homme, qui s'est donn� lui-m�me en ran�on pour tous" (1 Timoth�e 2.5-6).

"Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait �t� donn� parmi les hommes, par lequel nous devions �tre sauv�s" (Pierre, dans Actes 4.12).

La pri�re � Marie, enseignement de l'�glise Catholique

Elle comprend :

  1. Deux parties tir�es de l'�vangile de Luc : "Je vous salue Marie, pleine de gr�ce, le Seigneur est avec vous" (citation de Luc 1.28) et "Vous �tes b�nie entre toutes les femmes, et J�sus, le fruit de vos entrailles est b�ni" (citation de Luc 1.42).
  2. Un ajout du XV� si�cle : "Sainte Marie, M�re de Dieu, priez pour nous, pauvres p�cheurs, maintenant et � l'heure de notre mort. Amen".

"M�re de Dieu"

Le titre "M�re de Dieu" (concile d'Eph�se, en 431) pour invoquer Marie n'est pas justifi�, parce que Marie �tait une simple cr�ature de Dieu, m�me si elle a connu le merveilleux privil�ge de mettre au monde J�sus, Fils de Dieu. Cette expression n'honore pas non plus Marie, qui, elle-m�me, se disait �tre, en toute humilit�, "la servante du Seigneur" (Luc 1.38), et consid�rait Dieu comme son Sauveur (Luc 1.47 : "Et mon esprit se r�jouit en Dieu, mon Sauveur").

"Priez pour nous, pauvres p�cheurs, maintenant et � l'heure de notre mort"

Certainement, tout homme est p�cheur. Mais si nous nous sommes repentis, nous avons re�u le pardon de Dieu et la vie dans l'Esprit Saint. Pourquoi alors demander � Marie d'interc�der en notre faveur ? Croyons-nous, oui ou non, � cette promesse que J�sus nous a faite :

"En v�rit�, en v�rit�, je vous le dis, celui qui �coute ma parole, et qui croit � celui m'a envoy�, a la vie �ternelle et ne vient point en jugement, mais il est pass� de la mort � la vie" (Jean 5.24).

La pri�re � Dieu, enseignement de J�sus

En r�alit�, J�sus nous a laiss� un bel enseignement sur la pri�re. Relisons Matthieu (6.9-13) :

"Voici donc comment vous devez prier : Notre P�re, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifi�, que ton r�gne vienne, que ta volont� soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi � ceux qui nous ont offens�s. Et ne nous soumets pas � la tentation, mais d�livre-nous du mal. Car c'est � toi qu'appartiennent le r�gne, la puissance et la gloire, pour les si�cles des si�cles. Amen."

Si cela �tait vraiment la volont� de Dieu que nous adressions des pri�res � Marie, J�sus nous l'aurait recommand�. � la rigueur, les ap�tres, parlant sous l'inspiration de l'Esprit Saint dans le Nouveau Testament, nous l'auraient indiqu�. Or, il n'en est rien. De plus, on sait tr�s bien que les pri�res et les cultes � Marie ne furent pratiqu�s dans l'�glise que tardivement.

Le chapelet et le Rosaire

Dans Matthieu (6.7-8), nous lisons :

"En priant (c'est J�sus qui parle), ne multipliez pas de vaines paroles, comme les pa�ens, qui s'imaginent qu'� force de paroles ils seront exauc�s. Ne leur ressemblez pas; car votre P�re sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez".

Il s'agit l� d'une recommandation de J�sus pour nos pri�res. J�sus pr�cise bien : "ne multipliez pas de vaines paroles". R�citer un chapelet consiste � r�p�ter 50 fois la pri�re � Marie, et un rosaire 150 fois cette pri�re. Pourquoi enseigner et encourager les fid�les � de telles pri�res routini�res ? Les personnes qui les r�citent y mettent peut-�tre tout leur coeur, mais nous sommes ici loin des recommandations de J�sus.

Une fois de plus, on est oblig� de constater que, sous couvert de Sainte Tradition, les responsables de l'�glise Catholique ont �loign� leurs fid�les de l'Evangile.

Les apparitions de la Vierge et les miracles

Aux XIX� et XX� si�cles, les apparitions de la Vierge se sont multipli�es, confortant ainsi l'�glise Catholique dans sa pratique des cultes � Marie. Les lieux de p�lerinage sont nombreux, et l'�glise ponctue l'ann�e liturgique par de nombreuses f�tes mariales : l'Immacul�e Conception, l'Annonciation, l'Assomption...

Durant certaines apparitions, la Vierge a d�livr� des messages qui sont de v�ritables r�v�lations pour l'�glise de notre temps. On ne peut malheureusement pas accepter ces r�v�lations, parce que J�sus a lui-m�me donn� ses propres r�v�lations sur les derniers temps :

Le dernier chapitre du livre de l'Apocalypse est � ce sujet extr�mement pr�cis et s�v�re � l'�gard de la R�v�lation divine, ainsi qu'on peut le lire aux versets 18 et 19 :

"Je le d�clare (c'est J�sus qui parle) � quiconque entend les paroles de la proph�tie de ce livre : si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fl�aux d�crits dans ce livre ; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette proph�tie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, et des choses qui sont �crites dans ce livre".

Il n'est donc pas possible d'ajouter une autre r�v�lation � celle de notre Seigneur.

Comment expliquer alors ces incontestables ph�nom�nes d'apparitions et de miracles ? L�, encore, seul J�sus peut nous donner la r�ponse :

"Car il s'�l�vera de faux christs et de faux proph�tes ; il feront de grands prodiges et des miracles, au point de s�duire, s'il �tait possible, m�me les �lus. Voici, je vous l'ai annonc� d'avance" (Matthieu 24.24-25, dans le discours de la fin des temps cit� ci-dessus).

De plus, Paul affirme aussi dans sa deuxi�me lettre aux Corinthiens (11.14) que : "Satan lui-m�me se d�guise en ange de lumi�re".

Il nous faut donc, concernant le domaine des apparitions et des miracles, agir avec la plus grande circonspection. Mais nous ne pourrons jamais nous �garer si nous �coutons et suivons notre Sauveur, J�sus, parce qu'il est : "le chemin, la v�rit� et la vie", "Nul ne vient au P�re que par moi" ajoute-t-il (Jean 14.6).

En conclusion...

Tout chr�tien respecte l'enseignement de la Bible au sujet de Marie, et la consid�re � sa juste place. Par la gr�ce de Dieu, elle �tait vierge jusqu'� la naissance de J�sus, qui a �t� con�u miraculeusement par l'Esprit, ainsi que l'atteste Matthieu (1.25) :

"Mais il (Joseph) ne la connut point jusqu'� ce qu'elle e�t enfant� un fils, auquel il donna le nom de J�sus".

Apr�s l'Ascension, on la trouve en compagnie des ap�tres pour prier :

"Tous d'un commun accord, pers�v�raient dans la pri�re, avec les femmes et Marie, m�re de J�sus, et avec les fr�res de J�sus" (Actes 1.14).

 


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De la Pentec�te � la proclamation de l'infaillibilit� du Pape

Pour comprendre le chemin parcouru par l'�glise depuis le jour de la Pentec�te au premier si�cle, jusqu'� la proclamation par le Concile Vatican I, en 1870, du dogme de l'infaillibilit� du pape, un rapide survol de l'histoire de l'�glise est n�cessaire.

Les d�buts de l'�glise

P�riode de fid�lit� � J�sus et � sa Parole. J�sus construit son �glise :

"Et le Seigneur ajoutait chaque jour � l'�glise ceux qui �taient sauv�s" (Actes 2.47).

Les trois premiers si�cles du christianisme se pr�sentent principalement comme une p�riode de lutte : l'�glise doit faire face aux pers�cutions et aux premi�res h�r�sies. Pendant cette p�riode, le Seigneur a merveilleusement manifest� sa pr�sence au milieu des siens. L'�glise de Rome, "Fond�e et constitu�e par les deux tr�s glorieux ap�tres Pierre et Paul" (Ir�n�e, "Contre les h�r�sies"), est d�j� reconnue comme un haut lieu de la tradition apostolique.

La domination de Rome

Le personnage du pape prend de plus en plus d'importance, et on m�le la Tradition � la Parole de Dieu. J�sus avait connu la m�me situation en son temps, face aux docteurs d'Isra�l et � leurs traditions :

"Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Mo�se" (Matthieu 23.2)

"Vous annulez ainsi la Parole de Dieu au profit de votre tradition" (Matthieu 15.6)

Jusqu'en 313, l'�glise se composait d'adh�rents librement convaincus. Avec l'empereur Constantin le Grand, � partir de 313, le christianisme est reconnu dans tout l'empire romain. L'�glise se d�veloppe rapidement et devient progressivement une �glise de multitude. Au V� si�cle encore, on reconna�t l'autorit� "apostolique" de plusieurs �glises : J�rusalem, Antioche, Alexandrie, Rome et Constantinople. Cependant, l'autorit� du patriarche de Rome est de plus en plus reconnue par les autres. Les �v�ques de Rome, revendiquant la succession de l'ap�tre Pierre, se font appeler "Papes" (p�res), en r�f�rence � l'�vangile de Matthieu (16.18-19) : "Tu es Pierre, et sur cette pierre je b�tirai mon �glise (...) ; je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux (...)".

Progressivement se met en place une �glise Catholique que nous connaissons bien au XX� si�cle : d'un c�t�, une structure cl�ricale qui ira en se hi�rarchisant de plus en plus, avec � sa t�te le commandement supr�me du pape � Rome, d'un autre c�t� la multitude des "fid�les" ou la�cs qui se composera d'adh�rents pour la plupart baptis�s enfants et dont beaucoup seront peu instruits de l'�vangile.

Pendant tout le moyen-�ge, la puissance de l'�glise Catholique et de l'autorit� papale vont se d�velopper consid�rablement. Toute la vie politique, artistique, litt�raire, intellectuelle gravite autour de l'�glise Romaine et de son repr�sentant, le pape.

Parall�lement, l'�glise va s'�carter de plus en plus de la Parole de Dieu en laissant se d�velopper des fausses doctrines, telles : la transsubstantiation, le purgatoire, les indulgences, le culte des Saints et � Marie... Les fid�les ignorent la Bible, les cultes en latin r�duisent leur participation � la pri�re, et la superstition se d�veloppe. La puissance papale atteindra son apog�e avec l'Inquisition (tribunal de l'�glise pour la d�tection et la punition des h�r�tiques).

Vers l'infaillibilit� de l'�glise Catholique

Rome et sa puissance confront�es � la Parole de Dieu par les partisans d'un retour aux sources de l'�vangile. J�sus a mis en garde par son Esprit, dans l'Apocalypse, ceux qui se d�tourneraient de lui :

"Repens-toi donc; sinon, je viendrai � toi bient�t, et je les combattrai avec l'�p�e de ma bouche" (Apocalypse 2.16).

"Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une �p�e quelconque � deux tranchants, p�n�trante jusqu'� partager �me et esprit, jointures et moelle; elle juge les sentiments et les pens�es du c�ur. Nulle cr�ature n'est cach�e devant lui (Dieu), mais tout est � nu et � d�couvert aux yeux de celui � qui nous devons rendre compte" (H�breux 4.12-13).

Les abus et les libert�s que prend l'�glise Catholique par rapport � l'�vangile vont conduire durant les si�cles suivants � une succession de r�actions en cha�ne :

  • Luther et la R�forme Protestante veulent ramener l'�glise Catholique � l'�vangile ; celle-ci riposte avec le Concile de Trente, par lequel elle maintient sa position doctrinale et interdit la lecture de la Bible en langue vulgaire sans autorisation sp�ciale.
  • Les partisans du retour � l'�vangile susciteront alors de nombreux mouvements de r�veil et seront � l'origine d'une diffusion de plus en plus importante de la Bible en dehors de l'�glise Catholique. Finalement, en 1870, la d�claration de l'"infaillibilit� papale" au Concile Vatican I enl�vera tout espoir de voir l'�glise Catholique revenir � l'�vangile en renon�ant � ses doctrines ; et lors du Concile Vatican II, celle-ci ne reniera malheureusement pas non plus les positions doctrinales des conciles de Trente et Vatican I.

 


L'�glise Catholique infaillible

1�) L'�glise Catholique h�riti�re directe de Pierre et des ap�tres

Selon son propre enseignement, l'�glise Catholique est l'h�riti�re authentique de l'�glise primitive, les papes �tant les successeurs directs de l'ap�tre Pierre, et les �v�ques les successeurs des autres ap�tres de J�sus. Le Cat�chisme de l'�glise Catholique justifie cette succession apostolique � l'article 869 :

"L'�glise est apostolique : elle est b�tie sur des assises durables : les 12 Ap�tres de l'Agneau (Apocalypse 21.14) ; elle est indestructible ; elle est infailliblement tenue dans la v�rit� : le Christ la gouverne par Pierre et les autres ap�tres, pr�sents en leurs successeurs, le Pape et le coll�ge des �v�ques".

2�) Le pape, autorit� supr�me

Le pape (p�re) est l'autorit� supr�me de l'�glise Catholique :

"Le pape jouit, par instruction divine, du pouvoir supr�me, pl�nier, imm�diat, universel pour la charge des �mes" (art. 937 du Cat�chisme de l'�glise Catholique).

Notre Seigneur J�sus-Christ est d'un avis bien diff�rent lorsqu'il affirme :

"N'appelez personne sur la terre votre p�re ; car un seul est votre P�re, celui qui est dans les cieux." (Matthieu 23.9)

3�) L'infaillibilit� du pape

En 1870, le Concile Vatican I a d�fini le dogme de l'infaillibilit� pontificale en ces termes : "L'�v�que de Rome poss�de, en tant que successeur de Saint Pierre, en sa qualit� de chef supr�me de l'�glise, le Magist�re supr�me infaillible". Ce dogme a �t� ensuite confirm� par le Concile Vatican II, dans la constitution dogmatique "Lumen gentium" sur l'�glise, en date du 21 Novembre 1964.

Pierre, premier pape ? L'ap�tre Pierre n'a jamais revendiqu� pour lui-m�me une autorit� telle que celle revendiqu�e par les papes. La lecture de sa premi�re lettre, au chapitre 5, versets 1 � 3, est � ce sujet bien utile :

"Voici les exhortations que j'adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, t�moin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit �tre manifest�e : paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec d�vouement ; non comme dominants sur ceux qui vous sont �chus en partage, mais en �tant les mod�les du troupeau".

4�) L'ob�issance demand�e aux fid�les de l'�glise Catholique

L'�glise Catholique demande � ses fid�les de se soumettre "dans l'ob�issance de la foi" � leurs conducteurs spirituels, comme l'indique le Cat�chisme de l'�glise Catholique � l'article 891 :

"Lorsque, par son magist�re supr�me, l'�glise propose quelque chose � croire comme �tant r�v�l� par Dieu et comme enseignement du Christ, il faut adh�rer dans l'ob�issance de la foi � de telles d�finitions. Cette infaillibilit� s'�tend aussi loin que le d�p�t lui-m�me de la R�v�lation divine".

Quelle part laisse-t-on alors � J�sus et � l'action du Saint-Esprit dans une telle �glise ? L'�glise Catholique est-elle, dans ces conditions, l'�glise de J�sus ou celle des hommes ? J�sus a interpell� les chefs religieux de son temps en ces termes : "Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Mo�se" (Matthieu 23.2), indiquant par l� qu'ils se chargeaient eux-m�mes d'expliquer la Loi transmise par Dieu � Mo�se. 2000 ans apr�s, ne peut-on pas constater que nous en sommes arriv�s au m�me point ? Le Magist�re de l'�glise Catholique, avec son infaillibilit�, ne s'est-il pas "assis dans la chaire" de J�sus ?

5�) L'�glise Catholique seule responsable de l'interpr�tation des Ecritures

Enfin l'�glise Catholique affirme �tre aussi la seule � pouvoir interpr�ter de mani�re juste les Saintes �critures :

"La charge d'interpr�ter authentiquement la Parole de Dieu a �t� confi�e au seul Magist�re de l'�glise, au Pape et aux �v�ques en communion avec lui" (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. 100).

Lorsque l'on consid�re tous les ajouts faits � la Parole de Dieu par les responsables de l'�glise Catholique, on ne peut s'emp�cher de penser � cette mise en garde que J�sus a faite aux docteurs de la Loi, � son �poque :

"Malheur � vous, docteurs de la Loi ! Parce que vous avez enlev� la clef de la science ; vous n'�tes pas entr�s vous-m�mes et vous avez emp�ch� d'entrer ceux qui le voulaient" (Luc 11.52).

 


top La vraie vie avec Dieu - ou Cat�chisme de J�sus-Christ

Le vrai bapt�me et la vraie confirmation

"J�sus r�pondit (� Nicod�me) : En v�rit�, en v�rit�, je te le dis, si un homme ne na�t d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est n� de la chair est chair, ce qui est n� de l'Esprit est esprit. Ne t'�tonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle o� il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'o� il vient, ni o� il va. Il en est ainsi de tout homme qui est n� de l'Esprit." (Jean 3.5-8)

"Le dernier jour, le grand jour de la f�te, J�sus se tenant debout, il s'�cria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne � moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui." (Jean 7.37-39)

Le vrai culte

"Mais l'heure vient, et elle est d�j� venue, o� les vrais adorateurs adoreront le P�re en esprit et en v�rit�; car ce sont l� les adorateurs que le P�re demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en v�rit�." (Jean 4.23-24)

Le v�ritable appel

"Nul ne peut venir � moi, dit J�sus, si le P�re qui m'a envoy� ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est �crit dans les proph�tes : Ils seront tous enseign�s de Dieu. Ainsi, quiconque a entendu le P�re et a re�u son enseignement vient � moi." (Jean 6.44-45)

Le v�ritable disciple

"Si quelqu'un me sert (dit J�sus), qu'il me suive ; et l� o� je suis, l� aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon P�re l'honorera." (Jean 12.26)

La v�ritable tradition

"J�sus-Christ est le m�me hier, aujourd'hui et �ternellement". (H�breux 13.8)

 

En conclusion...

Il ne faudrait pas croire que l'�glise Catholique n'a jamais manifest� la volont� d'une "purification" et d'un retour � la source pure de l'�vangile. Nombreux furent ses proph�tes qui, comme Monseigneur Strossmayer, �v�que de Bosnie, au Concile Vatican I, ont courageusement �lev� leur voix pour demander le retour � l'autorit� de la Bible :

"Retournons � l'enseignement des ap�tres, demanda-t-il, puisqu'en dehors de cela, nous n'avons qu'erreurs, t�n�bres et fausses traditions. Mettons � profit notre raison et notre intelligence pour prendre les ap�tres et les proph�tes comme nos ma�tres infaillibles en ce qui concerne la question des questions : "Que dois-je faire pour �tre sauv� ?". Lorsque cela sera acquis, nous aurons �tabli le fondement ferme et in�branlable de notre syst�me dogmatique sur le roc durable et incorruptible des Saintes �critures divinement inspir�es. (...) Arr�tez-vous, v�n�rables fr�res, sur cette pente odieuse et ridicule. Sauvez l'�glise du d�sastre qui la menace, demandant aux Saintes �critures seules la r�gle de foi que nous devons croire et professer".
(Cit� par A. Kuen, dans "Je b�tirai mon �glise", �d. Emma�s, page 337).

Ne perdons jamais l'espoir de voir des fid�les et des responsables de l'�glise Catholique revenir de tout leur coeur � la Parole de Dieu ; mais, � ce moment-l�, se posera la grande question : faut-il ob�ir � la Parole de Dieu, ou � une Institution humaine ?

Laissons aux psalmistes de la Bible le dernier mot :

"J'�couterai ce que dit Dieu, l'Eternel ; car il parle de paix � son peuple et � ses fid�les, pourvu qu'ils ne retombent pas dans la folie. Oui, son salut est pr�s de ceux qui le craignent, afin que la gloire habite dans notre pays". (Psaume 85.9-10)

"Car il est notre Dieu, et nous sommes le peuple de son p�turage, le troupeau que sa main conduit... Oh ! Si vous pouviez �couter aujourd'hui sa voix !" (Psaume 95.7)

 

top N�cessit� de s'ouvrir � la Parole de Dieu

La Bible enti�re contient tout le plan de Dieu pour le salut des hommes. L'Ancien Testament et le Nouveau Testament forment un tout qui nous r�v�le Dieu, notre P�re, J�sus, notre Sauveur, et l'Esprit Saint, notre Consolateur. Mais J�sus lui-m�me est au centre de toutes les Ecritures. C'est ce qu'il affirme dans l'�vangile de Luc (24.44-47) :

"C'est l� ce que je vous disais (il s'adresse aux ap�tres apr�s la r�surrection), lorsque j'�tais encore avec vous, qu'il fallait que s'accompl�t tout ce qui est �crit de moi dans la Loi de Mo�se, dans les Proph�tes, et dans les Psaumes. Alors, il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les �critures. Et il leur dit : Ainsi, il est �crit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisi�me jour, et que la repentance et le pardon des p�ch�s seraient pr�ch�s en son nom � toutes les nations, � commencer par J�rusalem".

Puisque J�sus dit lui-m�me que la Loi de Mo�se, les Proph�tes et les Psaumes contiennent "tout ce qui est �crit" de Lui, nous ne devons pas n�gliger de prendre en compte la Bible dans sa totalit� : Ancien et Nouveau Testament. En lisant quotidiennement, et d'un coeur sinc�re, la Parole de Dieu, nous b�n�ficions, petit � petit, de l'assistance du Saint-Esprit, et nous commen�ons � grandir dans notre foi :

"Il (J�sus) dit encore : Il en est du Royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre; qu'il dorme ou qu'il veille, nuit et jour, la semence germe et cro�t, sans qu'il sache comment. La terre produit d'elle-m�me, d'abord l'herbe, puis l'�pi, puis le grain tout form� dans l'�pi; et, d�s que le fruit est m�r, on y met la faucille, car la moisson est l�". (Marc 4.26-29)

Tant que nous ne vivons pas avec l'Esprit Saint, nous ne pouvons conna�tre Dieu que par notre raison, notre compr�hension humaine, c'est-�-dire d'une mani�re insuffisante. Notre foi cherche � s'appuyer sur des raisonnements, des d�ductions, des preuves, sans jamais conna�tre une satisfaction totale. Il nous devient alors difficile d'accepter les Ecritures dans leur totalit�, sans chercher � y m�ler des explications humaines, telles : l'historicit�, la philosophie, la sociologie... et bien d'autres "sciences" humaines. L'homme qui s'appuie sur sa sagesse et son intelligence ne conna�tra jamais Dieu. Dieu n'a rien � donner � celui qui croit tout conna�tre. Nous ne pouvons pas soumettre la Bible � notre propre interpr�tation, nous devons la recevoir comme une Parole de V�rit�. C'est l'homme qui, dans son orgueil, ajoute ou retire � la Parole de Dieu pour en donner sa propre explication.

En fait, le seul point de d�part possible est une soumission sans restriction � la Parole de Dieu comme �tant la seule V�rit�, et dans sa totalit�.

 


Toute �criture est inspir�e de Dieu (2 Timoth�e 3.16)

L'enseignement des ap�tres est directement inspir� par l'Esprit Saint. L'ap�tre Paul l'explique ainsi dans sa premi�re lettre aux Corinthiens (2.12-13) :

"Or, nous, nous n'avons pas re�u l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a donn�es par sa gr�ce. Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles".

Si nous acceptons, en toute humilit�, de nous soumettre � la Parole de Dieu, nous nous d�tachons progressivement de tout un fatras de connaissances et de croyances humaines, qui nous s�paraient de notre Cr�ateur. Alors commence une nouvelle vie dans la libert� de Dieu, v�ritable lib�ration de tous les esclavages que la soci�t� humaine s�cr�te pour l'homme.

"Si vous demeurez dans ma Parole, vous �tes vraiment mes disciples ; vous conna�trez la v�rit�, et la v�rit� vous affranchira" (Jean 8.31-32).

C'est un r�el d�tachement du monde, mais pas le refuge dans un univers utopique, car le chr�tien garde une vie bien enracin�e dans la soci�t�. Tout en vivant comme les autres hommes, il garde les yeux et le c�ur tourn�s vers Dieu, son Cr�ateur et son Sauveur, en se nourrissant de sa Parole.

"Vous avez �t� r�g�n�r�s, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente de Dieu". (1 Pierre 1.23)

 


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[Jésus seul chemin pour retrouver Dieu]

 


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[Christianisme authentique]

 


top Conclusion

Il me semble important et juste d'apporter en conclusion mon propre t�moignage.

Je suis n� et j'ai v�cu pendant plus de 40 ans dans un contexte religieux teint� de pur catholicisme. J'ai aim� ce qu'on m'a enseign� et fait pratiquer, je m'y suis attach� au point de le transmettre � d'autres jeunes.

J'ai cherch� le Seigneur de tout mon c�ur et d�sir� le servir loyalement. Comme tant de catholiques pratiquants, je me suis sans cesse remis en question et essay� de grandir dans ma foi. Cependant, il me faut reconna�tre qu'� un moment de ma vie s'est pos�e une question d�terminante : la Bible est-elle, oui ou non, la Parole de Dieu ? Si oui, pourquoi est-elle en contradiction flagrante avec l'enseignement de l'�glise Catholique ?

En choisissant la Bible et en acceptant en toute humilit� de me placer sous son autorit�, c'est-�-dire sous la seule autorit� de la Parole de Dieu, j'ai fait le premier pas v�ritable en direction de mon Cr�ateur. La repentance m'a ensuite plac� dans les bras de Celui que je pouvais d�sormais appeler d'une mani�re v�ritable : mon P�re.

D�s lors, je n'ai plus d'autre but dans la vie que de servir J�sus, mon Sauveur et mon Ma�tre. Parce que j'ai ob�i � la Parole divine, Dieu m'a fait conna�tre son Amour et la vie dans l'Esprit Saint n'est plus pour moi un simple concept religieux. A ceux qui en m'entendant parler ainsi expriment leur scepticisme en me disant que j'ai v�cu une "exp�rience" (?), je r�ponds de toutes mes forces que je poss�de d�sormais une foi vivante en un Dieu vivant.

"Car je n'ai pas eu la pens�e de savoir parmi vous autre chose que J�sus-Christ, et J�sus-Christ crucifi�" (1 Corinthiens 2.2).

Bernard PRUNNEAUX

 

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